mercredi 28 avril 2010

Chapitre 1 Episode 10 : Moi Ming


J’aurais pu être empereur, roi, émir.... J’aurais pu dominer le monde, être respecté et écouté... Mais je suis beaucoup plus que cela grâce à une personne chère à mon cœur....

« Moi, Ming » est un livre qui cible le jeune public édité par Rue du Monde, écrit par Clotilde de Bernos et illustré par Nathalie Novi. Il est porteur de différents messages pour attirer l’attention des jeunes enfants d’une part sur d’autres culture, d’autres part sur la similitude de l’amour que nos proches nous portent. Les images sont ici bien représentatives de ces messages. L’amour est dans ce livre le thème le plus recherché.

« Moi, Ming », un livre pour enfant à partir de 9ans. En effet, les premiers abords du livre sont bien destinés aux jeunes enfants. La première partie, se situe dans un registre fantastique, on y rencontre une succession de personnage loufoque et insolite, en passant de la reine d’Angleterre au roi des taureaux, une juxtaposition d’individus qui ont pour but d’éveiller l’imagination chez l’enfant. Le narrateur évoque aussi différents stades du pouvoir, la reine ou le roi qui dirige un royaume, l’empereur qui conquiert le monde, le général qui commande ses troupes, la sorcière la magie, toute une panoplie de rêves d’enfant qui souhaiterai embraser le monde. Il porte un langage familier riche en mots exotiques et simples. Il utilise des jeux de mot et des comptines faites pour accrocher l’écoute de l’enfant. Le but de cette première partie est donc clairement fait pour saisir l’attention du jeune lecteur, le divertir et lui apporter une certaine joie. La seconde partie est une alternance qui ramène à la réalité. Le « j’aurai » du narrateur est remplacé par un « je », on passe donc du conditionnel au présent. C’est en effet un récit raconté à la première personne d’où le titre « Moi, Ming », soit le récit d’une vie. Comme un journal intime, il décrit sa vie telle qu’il la voit. Il décrit son quotidien, ses habitudes, ses connaissances. Malgré l’aspect réel de cette partie, la curiosité de l’enfant reste intacte grâce à l’exotisme d’un pays étranger, ici la Chine et donc des coutumes étrangères. On y voit la description d’une autre culture. De plus, le narrateur essaie de comparer l’imaginaire précédemment cité à sa réalité en évoquant un nouveau personnage, une grenouille bleu qui d’après lui envierai sa place. L’imaginaire n’est en effet rien comparé à la place d’un grand-père aimé de sa petite-fille. C’est donc ici un signe de tendresse fait pour rassurer l’enfant qui délivre un message d’amour paternel quel que soit son origine.

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